Le lycée de l’Oisans, à Vizille, et ses élèves présentent la formation BTS CIRA (contrôle industriel et régulation automatique) en alternance. Ils insistent sur l’omniprésence des systèmes automatisés pour le pilotage des appareils et des procédés industriels.
Ils témoignent de leur évolution en licence pro ou de leur intégration dans une entreprise, facilitée par la formation en alternance.
Source : Etudinfo.com
Cette vidéo vous permet de mieux connaitre la section STL - SPCL Physique Chimie de Laboratoire et de découvrir comment apprendre autrement pour réussir ses études scientifiques. Des professeurs expliquent le contenu et les méthodes de cette filière, dont la forte valeur ajoutée des travaux pratiques, et des lycéens témoignent de leur vécu au lycée Galilée de Gennevilliers.
Source : Youtube
Vous qui hésitez encore pour votre orientation après la seconde ou avant de vous inscrire sur le site Admission Post-Bac (APB), vous avez une chance unique en Île-de-France pour découvrir les filières et les nouveaux métiers scientifiques :
Le village de la chimie des sciences de la nature et de la vie
les 6 et 7 février – parc Floral de Paris au Bois de Vincennes
Pendant deux jours vous aurez à votre disposition et vous pourrez rencontrer :
- des enseignants et spécialistes de l’orientation et des parcours scolaires du CAP au Master et du BTS au diplôme d’ingénieur en formation initiale ou en alternance ;
- des professionnels de 30 entreprises et organismes publics ou privés où se pratiquent et évoluent les différents métiers de la chimie et des sciences de la nature et de la vie ;
- découvrir les innovations en chimie dans plus de 12 secteurs : l’habitat, l’énergie, la santé, l’alimentation, l’électronique …
Venez en famille ou avec vos professeurs, pour faire le point sur les emplois de ces secteurs et découvrir de nouveaux métiers. Car si l’industrie chimique emploie 200 000 chimistes, 30% d’entre eux ont plus de 50 ans d’où un fort renouvellement annuel. Mais il y a aussi plus de 300 000 chimistes dans les autres industries, comme la pharmacie, la métallurgie, les plastiques, l’automobile, l’électronique, les parfums et les cosmétiques… qui embauchent également chaque année. Un marché énorme se présente, qu’on exprime à plusieurs centaines de milliards d’euros en 2020 et plusieurs milliers d’emplois, c’est celui de la chimie verte qui à partir de la biomasse et de la chimie du végétal devient incontournable pour la protection de l’environnement et la transition énergétique.
Venez vous renseigner sur les moyens d’accéder à ces métiers. Agent de laboratoire ou assistant ingénieur en biochimie (Bac+2 ou 3), opérateur et technicien de fabrication (CAP, BTS), ingénieur procédé ou de production (Bac+5), responsable analytique à la police scientifique ou à la gendarmerie (Bac+5 ou 8), technico-commercial en produits (Bac+3 ou 4) et les nouvelles carrières ingénieur environnement (Bac+5) ou ingénieur procédés des biocarburants (Bac+5) sont à découvrir.
Pour ceux qui ne pourraient venir les 6 et 7 février et pour les non franciliens, le site www.villagedelachimie.org est à leur disposition.
Kevin est étudiant en Licence Pro en alternance à l’IUT d’Orsay, avec un contrat d’apprentissage. Cette licence Pro concerne la protection de l’environnement et plus particulièrement le traitement de l’eau. Il est intégré au service Qualité Hygiène Sécurité Environnement de l’entreprise dans laquelle il effectue son alternance. Il témoigne ici de ses choix de parcours et de son travail et de sa poursuite d’étude en apprentissage.
La météo de la chimie sur Télématin
Rubrique(s) : Événements

Lundi 19 janvier, Sophie Pignal a consacré sa chronique "La météo de l'emploi" sur Telematin au secteur de la chimie et aux opportunités offertes en termes d’emploi.
Ouverture de la procédure APB Admission Post-Bac 2015
Rubrique(s) : Événements

Janvier est le moment pour les lycéens de terminale de se renseigner sur les formations, leur contenu et les établissements de l’enseignement supérieur sur le site APB www.admission-postbac.fr.
La première phase se déroule du mardi 20 janvier au vendredi 20 mars 2015 sur www.admission-postbac.fr avec l'ouverture d'un dossier d’inscription et la saisie des vœux de poursuite d’études par ordre de préférence. Il est possible de modifier le classement hiérarchisé de vœux ultérieurement.
Toutes les informations, notamment sur le calendrier, sont disponibles sur le site www.admission-postbac.fr.
Retrouvez également les fiches des métiers résultant des applications des sciences de la chimie dans tous les domaines, ainsi que les parcours de formation pour y accéder dans l'espace métiers de Mediachimie.org et dans l'éditorial sur l'orientation de janvier 2014.
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La chimie n’oublie pas Charlie
Rubrique(s) : Éditorial
Le monde scientifique et industriel de la chimie a été bouleversé par les actions terroristes des 7, 8 et 9 janvier derniers. Chercheurs, enseignants, opérateurs, techniciens, employés et cadres ont participé là où ils étaient aux rassemblements citoyens. Ils ont marqué leurs soutiens aux familles cruellement atteintes et puisé avec les millions de français les motifs de courage et d’apaisement le dimanche 11 janvier. Mais ils agissent aussi tous les jours dans les laboratoires et les usines pour le bien-être de leurs concitoyens et aussi pour leur sécurité et leur sûreté.
Les prix Nobel ont récompensé de nombreux chimistes qui ont fait progresser l’hygiène et la santé et sauvé des millions de vies humaines. Mais ce n’est pas suffisant. En ce moment, même la chimie agit pour la sécurité des français. Elle intervient par exemple dans les micro–capteurs (1) qui détectent des traces de gaz mais aussi de vapeurs d’explosifs (2) et peuvent prévenir et éviter des attentats. En travaillant avec la police scientifique et la gendarmerie, les chimistes déplacent leurs moyens d’analyses sur le terrain (3) au profit de l’enquête. Si la chimie et les forces de sécurité ne peuvent éviter tous les actes terroristes, la chimie reste essentielle pour élucider les crimes et attentats (4). Grâce aux nouvelles techniques séparatives (5) les scènes de crimes sont très soigneusement analysées et passées au peigne fin. Les techniques automatisées de chromatographie complexe (6) permettent de déceler les empreintes génétiques (7) et d’identifier très vite les auteurs criminels comme l’ont été les fanatiques de janvier. Des métiers enthousiasmants de chercheurs et de chimistes analystes au service de nos concitoyens au sein de l’IRCGN (Institut de recherches criminalistiques de la gendarmerie nationale) et de la police scientifique (8) (9) (10) s’ouvrent pour nos jeunes chimistes enquêteurs (11) (12) .
La chimie n’oublie pas Charlie.
Jean-Claude Bernier
Janvier 2015
Quelques ressources pour en savoir plus :
1) Micro-capteurs à semi-conducteurs pour la détection de dioxyde de carbone [vidéo, 35:51]
2) Les nouvelles techniques d’investigation des explosifs [vidéo, 47:08]
3) Laboratoire sur le terrain au profit de l’enquête [vidéo, 39:30]
4) Chimie et sciences criminelles
5) Sciences et techniques séparatives pour scènes de crime complexes [vidéo, 39:01]
6) Cette arme a-t-elle tiré ?
7) La chimie dans les empreintes génétiques
8) La chimie et la criminalistique à l’IRCGN [vidéo, 30:46]
9) La chimie au service de la sécurité de nos concitoyens [vidéo, 25:12]
10) La police scientifique [vidéo,33:14]
11) Responsable d’un laboratoire d’analyses (fiche métier)
12) Technicien chimiste (H/F) (fiche métier)
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Colloque Chimie et expertise - Santé et environnement 11 février 2015
Rubrique(s) : Événements

Ce colloque complète le précédent qui s’est tenu au printemps 2014 sur le thème de la chimie au service de la sécurité des biens et des personnes. La sécurité en termes de prévention ou d’intervention des risques est aussi au centre des préoccupations de la population dans deux autres domaines particuliers, sanitaire et environnemental. Cette préoccupation est même parfois contradictoire, car l’exigence du zéro danger, zéro défaut, parfois difficile à atteindre, ne doit pas devenir synonyme d’immobilisme. Le règlement européen REACH encadre la fabrication et l’utilisation des substances chimiques dans l’industrie européenne pour garantir à tous un haut niveau de protection contre les risques qui leur sont liés. Ces contraintes règlementaires très rigoureuses ont imposé aux industriels de la chimie des efforts de recherche, d’évolution de leurs procédés et d’économie considérables. Elles ont aussi été la source d’innovations pour la mise en oeuvre d’une chimie durable et pour une meilleure prise en compte des enjeux en matière de toxicologie et écotoxicologie.
Les intervenants, qu’ils soient universitaires ou industriels, feront le bilan scientifique rigoureux des résultats déjà obtenus et de ceux en cours de développement.À partir d’exemples choisis parmi les principaux sujets au coeur des préoccupations actuelles de nos concitoyens dans les domaines de la santé et de l’environnement, quelques-uns des meilleurs spécialistes de ces sujets vous montreront combien les chimistes sont devenus essentiels pour prévenir et traiter les risques sanitaires et environnementaux. Ils débattront avec vous sur ces points avec toute l’objectivité scientifique qui s’impose.
Le colloque est ouvert à un large public. Vous y êtes les bienvenus. Le niveau des interventions se veut accessible à tous pour permettre les échanges, et notamment ceux avec les lycéens, les étudiants et leurs enseignants.
Réservez votre journée du mercredi 11 février 2015 pour participer au colloque (accessible au grand public).
L'inscription se fait en ligne. Elle est gratuite mais obligatoire.
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Pollution et feux de cheminées
Rubrique(s) : Éditorial
Les parisiens et franciliens seront-ils privés des soirées d’hiver passées douillettement au coin du feu ? Alors que le « bois-énergie » fait partie des combustibles renouvelables recommandés pour la transition énergétique on l’accuse maintenant de polluer l’air des grandes agglomérations (1). Qu’en est-il ?
Le bois, composé presque essentiellement de carbone, hydrogène et oxygène, brûle en trois étapes :
- C’est d’abord l’eau d’humidité et liée qui s’échappe vers 100 – 150 °C ;
- Les gaz combustibles CO (2), H2 et les hydrocarbures brûlent avec l’oxygène de l’air en une belle flamme jaune ;
- Le carbone charbonneux (3) rougeoie et s’oxyde à 800 °C, à la fin ne restent que les cendres (4).
Son bilan en gaz à effet de serre est nettement à son avantage 40/80 kg de CO2 /MWh (5), 5 fois moins que le gaz naturel et 10 fois moins que le fioul (6). Mais si dans les chaudières à granulés ou à plaquettes cet avantage, y compris financier, est réel, dans les foyers ouverts la combustion est incomplète. Se dégagent alors du CO imbrûlé, des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), des COV (composés organiques volatils), NOx (7) et surtout des particules fines et ultrafines dangereuses pour la santé. Les études de l’INERIS et de l’ADEME (8) ont montré que les émissions de particules issues de la combustion de bois en foyers ouverts dépassaient largement et parfois d’un facteur 3 les émissions polluantes des transports routiers et ceci principalement dans le cas du chauffage domestique. Faut-il sacrifier la joie de contempler les flammes dansantes dans la cheminée et la boucher ou y mettre un insert moderne panoramique qui a le label vert ADEME (9) ?
Cruel dilemme quand on veut une bonne note d’AIRPARIF.
Jean-Claude Bernier
Janvier 2015
Quelques ressources pour en savoir plus :
1) La qualité de l’air en question
2) Le monoxyde de carbone (produits du jour)
3) L’obtention de charbons actifs
4) Les végétaux contiennent du vanadium, du molybdène et du chrome
5) Le dioxyde de carbone (produits du jour)
6) Se loger, se déplacer : peut-on se libérer de l’addiction aux énergies fossiles ?
7) La chimie atmosphérique : contexte, récents développements et applications
8) Technicien environnement (fiche métier)
9) Responsable assurance qualité (fiche métier)
Lors de la séance du 28 juin 1897, à l’Académie des Sciences, le président Gaspard Adolphe Chatin (1813-1901) annonce le décès de Paul Schützenberger (1829-1897) et rappelle ses travaux. Il a travaillé à Mulhouse sur les matières colorantes puis il est venu à Paris. Il a enseigné au Collège de France où il a succédé à Antoine-Jérôme Balard (1802-1876). Il était aussi membre de l’Académie de médecine où il a remplacé Jean-Baptiste Dumas (1800-1884).
Ressource proposée par CM *
Source : Mémoires et communications, C. R. Acad. Sci., 124 (1897) pp. 1487-1488, disponible sur le site gallica.bnf.fr