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Mots-clés : diabète sucré, insuline, sucre, Bernard, Bouchardat, Mering, Minkowski, Banting, Macleod

Pierre Labrude rend compte d’une thèse traitant du diabète sucré de l’Antiquité jusqu’à la découverte en 1921 de l’insuline. Il faut attendre le XIXe siècle et les progrès de la chimie pour mettre en évidence dans le sang et les urines le sucre.

Claude Bernard (1813-1878) découvre le rôle de la sécrétion pancréatique. Apollinaire Bouchardat (1809-1866) est considéré comme le père de la diabétologie, il a mis au point des thérapies diététiques pour le traitement des diabètes. À la fin du siècle, Joseph von Mering (1849-1908) et d’Oskar Minkowski (1858-1931) entreprennent des recherches sur le diabète pancréatique. Enfin, en 1921, Frederick Banting (1891-1941) découvre l’insuline et reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1923 qu’il partage avec John Macleod (1876-1935).

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Auteur(s) : Pierre Labrude
Source : Le diabète sucré / de l’Antiquité au Prix Nobel de 1923, Revue d'histoire de la pharmacie, 84e année, n° 311 (1996) pp. 441-442
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Mots-clés : insuline, Banting, Best, Macleod, Paulescu, Gley

En 1971, la découverte de l’insuline a 50 ans et de nombreux pays ont commémoré cette date. Des timbres ont été émis, en particulier au Canada où la découverte a été faite par Frederick Banting (1891-1941) et Charles Best (1899-1978) dans le laboratoire prêté par John Macleod (1876-1935). Banting et Macleod ont reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1923, Best a été oublié. Les Roumains regrettent que les travaux de Nicolae Paulescu (1869-1931) aient été omis et en France Eugène Gley (1857-1930) n’est pas arrivé au but faute de moyens.

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Auteur(s) : Pierre Julien
Source : Sur le cinquantenaire de l’insuline, Revue d'histoire de la pharmacie, 59e année, n° 211 (1971) pp. 546-547
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Mots-clés : catalyse, acide sulfurique, chambres de plomb, amidon, dextrine, Desormes, Clément

En 1806, l’obtention de l‘acide sulfurique dans les chambres de plomb est décrite par Charles-Bernard Desormes (1777-1862) et Nicolas Clément (1779-1841) et le mécanisme est expliqué. D’autres expériences sont citées comme la transformation de l’amidon en dextrine par Constantin Kirchhoff (1764-1833) en 1811. Et c’est en 1835 que Jöns Jacob Berzélius (1779-1848) va utiliser un nouveau terme pour caractériser la cause de ces réactions, le mot catalyse est née.

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Auteur(s) : Paul Delaunay
Source : Revue d'histoire de la pharmacie, 26e année, n° 104 (1938) pp. 432-433
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Mots-clés : amidon de blé, amidon de froment, salpêtre

Nous sommes en 1793, la Terreur règne à Paris. Pourtant, certains se font livrer, en province, les ingrédients pour préparer la poudre à poudrer les perruques. Le produit de base de cette poudre est l’amidon de blé. Un tonneau est livré en dix huit jours à Limoges.

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Auteur(s) : Pierre Saumande
Source : Une affaire de poudre, Revue d'histoire de la pharmacie, 57e année, n° 202 (1969) pp. 421-422
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Mots-clés : sels de Glaser, nitrate de potassium, sulfate de potassium, Glaser, Lémery, Vallot, Van Helmont

En 1663, Christophe Glaser (1628-1678) fait paraître un traité de chimie qui aura une quarantaine d’éditions. Il indique la préparation des sels connus sous le nom de « sels de Glaser », il y a le sel prunelle (nitrate de potassium) et le sel polychreste (sulfate de potassium), il décrit les opérations avec soin et s’occupe peu de théorie, enfin il ne mentionne qu’un seul chimiste Jean-Baptiste Van Helmont (1580-1644), le découvreur de l’existence des gaz. Il distingue les principes actifs : le mercure, le soufre, le sel et les principes passifs : le flegme et la terre. Antoine Vallot (1594 ?-1671), premier médecin du roi Louis XIV, lui fait obtenir le poste de démonstrateur au Jardin du Roi (Jardin des Plantes) après le départ de Nicaise Le Febvre (1610 ?-1669). Nicolas Lémery (1645-1715) a été un de ses élèves. Il doit fuir la France, en 1672, suite à l’affaire des poisons.

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Auteur(s) : Rafaël Roldan y Guerrero
Source : Christophe Glaser et les sels de Glaser, Revue d'histoire de la pharmacie, 43e année, n° 144 (1955) pp. 16-18
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Mots-clés : feuille de coca, noix de cola, caramel, caféine

Le Coca-Cola est dû à un pharmacien d’Atlanta (Etats-Unis) John Pemberton (1831-1888) qui prépare cette boisson pour la première fois en 1886. Sans succès, il revend la formule en 1888 à Asa Gribbs Candler (1851-1929). Ce dernier ajoute du caramel et choisit une nouvelle bouteille qui est celle encore utilisée de nos jours. Le secret de la fabrication est bien gardé et pour l’instant les chimistes qui ont analysé le Coca-Cola n’ont pas réussi à déterminer la composition exacte de cette boisson.

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Source : Le pharmacien Pemberton et le Coca-Cola, Revue d'histoire de la pharmacie, 67e année, n° 241 (1979) pp. 110-111
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Mots-clés : carence alimentaire, béribéri, rachitisme, vitamine B1, vitamine D, Eijkman, Funk

Louis Irissou présente un ouvrage sur l’histoire des vitamines. Ce livre rappelle les traitements empiriques utilisés jusqu’à l’étude du béribéri par Christiaan Eijkman (1858-1930). Il met en évidence la cause de cette maladie : le manque d’une substance essentielle à l’organisme. C’est Kazimierz Funk (1884-1967) qui isole cette substance et la nomme vitamine en 1912. À ce terme de vitamine, on associe des lettres de l’alphabet. Le béribéri est soigné grâce à la vitamine B1 et le rachitisme à l’aide de la vitamine D.

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Auteur(s) : Louis Irissou
Source : Revue d'histoire de la pharmacie, 41e année, n° 137 (1953) pp. 58-59
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Mots-clés : monoxyde de carbone, ypérite, laboratoire de toxicologie, protection, inspection des études et expériences chimiques

Christian Warolin présente une thèse de pharmacie. Ce travail traite des gaz de combat et des moyens de protection mis en œuvre lors de la guerre de 1914-1918.

C’est à Ypres, en Belgique, en avril 1915 que la première attaque chimique a eu lieu, Dans la même région, en juillet 1917, les Allemands utilise le gaz moutarde qui a été nommé ypérite (sulfure de 2-2’-dichlorodiéthyle). En France, l’Inspection des études et expériences chimiques (IEEC) voit le jour, elle possède deux sections, l’une concerne les produits agressifs, l’autre la protection. Cette dernière évolue au cours de la guerre car elle doit être à la fois ventilatoire, oculaire et cutanée.

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Auteur(s) : Christian Warolin
Source : Les pharmaciens et les gaz de combat, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 323 (1999) pp. 381-38
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Mots-clés : charbon médicinal, charbon végétal, charbon animal, charbon activé, usage thérapeutique, levure

Ce compte rendu d’ouvrage présente l’évolution de l’utilisation du charbon en médecine. Dès l’Antiquité, le charbon végétal est utilisé. Nicolas Lémery (1645-1715), pharmacien et chimiste, indique différents charbons dans sa « pharmacopée universelle ». En 1803, une thèse porte sur « l’utilisation du charbon en médecine ». Mais, c’est au milieu du XIXème siècle que le charbon médicinal prend de l’importance sous différentes formes. Il est aussi employé comme dentifrice. Après la première guerre mondiale, l’emploi du charbon activé se développe, le charbon activé est principalement constitué de carbone à structure poreuse. De nos jours, le charbon est souvent associé à d’autres substances.

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Auteur(s) : Pierre Julien
Source : Histoire du charbon : Liliane Pariente, Carbosaga, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 323 (1999) pp. 377-379
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Mots-clés : histoire de la pharmacie, éphédrine, amphétamine, drogue, alcaloïde

Albert Couvreur (1887-1955) est un pharmacien belge auquel est dédiée la salle-musée dans laquelle se tiennent les conférences d’histoire de la chimie et de la pharmacie organisées par les historiens de la discipline (Mémosciences et Centre d’Études pour l’Histoire de la Pharmacie et du Médicament). Les Établissements fondés par Couvreur ont développé un grand nombre de spécialités de l’éphédrine avec des indications thérapeutiques très variées, en premier lieu l’asthme. La structure et les effets de cet alcaloïde sont proches de ceux de l’amphétamine.

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Auteur(s) : Pierre Julien et Henri Bonnemain
Source : Souvenirs : Albert Couvreur, Revue d'histoire de la pharmacie, 76e année, n° 277 (1988) pp. 154-163
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