Le colloque Chimie et cerveau a eu lieu le 12 novembre 2014 à la Maison de la Chimie. Les conférences du colloque sont disponibles en ligne et peuvent être téléchargées.

Nous sommes tous concernés par la compréhension du fonctionnement et du développement de notre cerveau dont toute notre activité dépend. Nous souhaitons tous qu’il fonctionne le mieux possible le plus longtemps possible, au même titre que celui de tous ceux dont nous sommes proches.

Pour un large public non spécialisé, à partir du niveau baccalauréat, jusqu’aux scientifiques et aux professionnels de santé, quelques-uns des meilleurs spécialistes des neurosciences, abordent et tentent d’apporter des réponses qui peuvent se résumer ainsi : que sait-on en matière d’exploration, de compréhension et de manière de soigner le cerveau. Qu’apporte actuellement, et qu’apportera à l’avenir (selon les estimations) la chimie sur ces trois points ?

Les deux conférences d’ouverture et de clôture ont fait le point sur les extraordinaires progrès de ces dernières années en matière de la connaissance de la chimie du cerveau et de la compréhension du système nerveux et de ses maladies. Cela ouvre des perspectives nouvelles, certaines déjà démontrées, dans le domaine des médicaments. Mais une courageuse analyse explique pourquoi cette avalanche de nouvelles connaissances ne s’est pas encore concrétisée par la mise au point de certains nouveaux médicaments particulièrement attendus.

Quatre conférences sont ensuite consacrées au premier point : l’exploration du cerveau pour en comprendre le fonctionnement. Puis trois conférences sont dédiées à la compréhension du vieillissement cérébral normal et pathologique (dont Alzheimer) et font le point des recherches récentes qui ouvrent la voie à de nouvelles cibles potentielles avec de nouvelles approches thérapeutiques.

Trois autres conférences concernent deux types de pathologies psychiatriques particulièrement importantes dans notre société actuelle : l’addiction (aux opiacées et à la nicotine) et la dépression.

Danièle Olivier
Décembre 2014

Mediachimie | Les vidéos du colloque Chimie et cerveau sont en ligne

Date de publication : Jeudi 04 Décembre 2014
Rubrique(s) : Événements

Le colloque Chimie et cerveau a réuni plus de 1000 participants.  Vous pouvez retrouver les enregistrements des vidéos du colloque Chimie et cerveau ici.

Le prochain colloque aura pour thème Chimie et expertise : Santé et environnement. Réservez dès à présent votre journée du mercredi 11 février 2015 !

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Mots-clés : biomasse, transition énergétique, énergie renouvelable, ressources naturelles

L’épuisement prévisible des ressources énergétiques fossiles rend inévitable le remplacement de ceux-ci par des ressources renouvelables. Parmi ces dernières, la biomasse joue un rôle croissant, sans pour autant faillir à sa mission principale, l’alimentation de l’humanité (plus de 9 milliards en 2050).

L’article passe en revue les différents moyens d’augmenter les ressources (optimisation de l’occupation des sols, accroissement des rendements, réduction des pertes). Puis on décrit les principaux usages de la biomasse au niveau de la transition énergétique, le développement des procédés correspondants, les différents types de biomasses utilisables. Le point est fait sur l’état actuel et le futur probable de cette ressource énergétique renouvelable.

Objectif : montrer l’importance de la biomasse, source d’énergie renouvelable, pour faire face à la transition énergétique nécessaire.

Auteur(s) : Dmitri Savostianoff
Source : Chimie Paris n°342 (2013) p. 14-20
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Mots-clés : sources d’énergie, combustion, biocarburants, environnement

S’il est une nécessité absolue pour l’avenir, c’est bien celle de pérenniser les moyens de transport. Diversifier les sources d’énergie tout en protégeant l’environnement est donc un enjeu déterminant. Le document décrit à cet effet, d’une part les nouvelles technologies de combustion pouvant aboutir à la réduction des sources de pollution et, d’autre part, les principales voies chimiques pour la production de biocarburants, que ce soit la filière classique (biocarburants de première génération) ou les filières du futur dites de deuxième génération.

Objectif : montrer l’importance de la recherche-développement en chimie pour l’amélioration des opérations de combustion des carburants actuels et pour la mise au point des principales voies de production des biocarburants de première et de deuxième génération.

Auteur(s) : Sophie Jullian
Source : Chimie Paris n°342 (2013) p. 7-9
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Mots-clés : gaz de schiste, risques géologiques et environnementaux

Dossier « vérité »sur les ressources, l’extraction, les risques géologiques et la pollution, l’impact économique, dans l’exploitation du gaz de schiste. Variantes possibles comme le gaz de houille.

Objectif : Évaluer les potentialités et les nuisances du gaz de schiste.

Auteur(s) : Serge Lécolier
Source : Gaz de schiste : un nouvel eldorado qui enflamme les compagnies gazières du monde entier, Chimie Paris n°341 (2013) p. 11-14
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Mots-clés : besoins énergétiques, énergies renouvelables, efficacité énergétique

Quelles énergies, pour quelle efficacité, quels coûts et quelles applications? Et pour quel avenir, en particulier pour le pétrole, le charbon et l’énergie nucléaire?

La production d’énergie est confrontée à des défis majeurs comme la demande croissante des besoins énergétiques mondiaux, en particulier pour les populations démunies, et le développement des énergies durables pour limiter l’impact climatique.

La modification à moyen terme des productions et des producteurs d’énergie et l’interdépendance des marchés mondiaux entraîneront des bouleversements du système énergétique.

Objectif : montrer que l’accès àl’électriciténe dépend pas uniquement de sa production, mais aussi d’un ensemble complexe de facteurs géopolitiques et environnementaux. L’efficacitéénergétique en sera un des paramètres.

Auteur(s) : Dmitri Savostianoff
Source : Chimie Paris n°341 (2013) p. 6-10
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Mots-clés : éoliennes, panneaux solaires, énergie nucléaire, stockage de l’énergie, ressources naturelles

Éoliennes, panneaux solaires ou énergie nucléaire, la plupart des moyens connus pour produire de l’électricité ou de la chaleur à grande échelle trouvent leur limite dans leur stockage. Ce défi scientifique et technologique est à l’interface de la chimie, la physique et les sciences technologiques. Il fait appel à la recherche et à l’innovation.

Objectif : montrer qu’un des problèmes majeurs de la production d’énergie réside dans sa fourniture à la demande.

Auteur(s) : Fabrice Demarthon
Source : Chimie Paris n°341 (2013) p. 4-5
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Mots-clés : ressources énergétiques, nanochimie, recyclage de CO2

Parallèlement à la raréfaction des sources fossiles, l'avenir prévoit une augmentation des besoins énergétiques par habitant, ce qui nécessite de revisiter notre modèle actuel avec le souci de limiter l’impact sur le climat. Le rôle de la chimie est souligné dans l'évolution du nucléaire, que ce soit pour l'optimisation des ressources naturelles, le suivi analytique des actinides, la réduction de la radioactivité des déchets ultimes ou l'optimisation du recyclage, sans oublier la prévention de la corrosion et des déformations de matériaux utilisés ici dans des conditions extrêmes. L'apport futur de la nanochimie est envisagé, la substitution du cobalt au platine dans les piles à combustible, le stockage de l'énergie dans les batteries, la biomasse comme source d'énergie renouvelable, le recyclage du dioxyde de carbone.

Objectif : montrer le rôle de la chimie dans la production et la gestion des énergies fossiles ou renouvelables.

Auteur(s) : Bernard Bigot
Source : Chimie Paris n°343 (2013) p. 15-24
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Mots-clés : énergie hydrolienne, énergie de la houle, énergies renouvelables

Les énergies photovoltaïque ou éolienne sont intermittentes et non prévisibles. En revanche, celle des hydroliennes est continue et totalement prévisible puisque liée aux courants des marées et des vagues. L'eau, 800 fois plus dense que l'air, fournit la même puissance qu'une éolienne avec des pales trois fois moins encombrantes. Les inconvénients sont signalés : encrassage, corrosion et difficulté de transport de l’électricité. L'attention est attirée sur l'énergie thermique, celle des vagues, ou encore l'exploitation de la pression osmotique.

Objectif : recherche d’une énergie durable et prévisible.

Auteur(s) : Dmitri Savostianoff
Source : Chimie Paris n°343 (2013) p. 8-10
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Mots-clés : ammoniac, solution aqueuse d’ammoniac, Berthollet, Priestley, Kunckel, Davy

Le gaz ammoniac est connu depuis l’Antiquité mais comme il est très soluble dans l’eau, il faut attendre la fin du XVIIe siècle pour que Johannès Kunckel (~1630-1703) le prépare. Puis Joseph Priestley (1733-1804) le recueille sur une cuve à mercure et précise ses propriétés. En 1785, Claude Louis Berthollet (1748-1822) détermine la composition de l’ammoniac : de l’azote (moffette) et de l’hydrogène (gaz inflammable de l’eau). Mais Humphry Davy (1778-1829) prétend qu’il y a de l’oxygène dans l’ammoniac, le fils de Berthollet, Amédée (1780-1811) reprend la question et valide le résultat de son père.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : P. Lemay
Source : Berthollet découvre la composition de l’ammoniac, Revue d'histoire de la pharmacie, 40e année, n° 165 (1960) pp. 346-348
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