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Mots-clés : aéronautique, impact environnemental, autonomie

Comme partout, les considérations liées à la protection de l’environnement imposent à l’aéronautique des normes de plus en plus sévères, notamment en matière de bruit et d’émissions de gaz carbonique et d’oxydes d’azote.

De très nombreuses améliorations ont déjà été apportées dans les programmes récents : allègement des structures, réduction des trainées parasites, amélioration du rendement des moteurs et de l’aérodynamique avion, optimisation de la production, de la distribution et de la distribution de l’énergie à bord. Les facteurs externes à l’avion comme les biocarburants, l’optimisation des routes ou l’unification des trajectoires d’approche ont également été explorés mais il reste nécessaire d’aller encore plus loin. Une rupture en matière d’architecture est-elle possible ou souhaitable ? Que nous offrent les futures propulsions électriques pures et hybrides électriques ? Espoir ou impasse ?

L’industrie du transport aérien évolue naturellement vers des avions plus autonomes, qui, dans un premier temps, dégageront l’équipage des tâches ancillaires du simple pilotage avant d’être capables de voler presque seuls, sous une supervision humaine minimale, puis sans plus aucune supervision. Les problèmes à résoudre sont immenses, à la fois théoriques et pratiques, comme la maîtrise de la complexité et des coûts et les règles communes de responsabilité, mais la marche du progrès est impossible à arrêter.

Vidéo de la conférence (durée 34:58)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Denis Chapuis
Source : Colloque Chimie, aéronautique et espace, 8 novembre 2017, Fondation de la Maison de la chimie
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article + conférence