Cette approche de l’explication du contrôle du mouvement et du traitement de l’espace et de la mémoire de l’espace à l’aide des principes simplificateurs de la « simplexité » montre que, malgré des avancées importantes, de nombreuses questions restent posées pour relier les aspects mécaniques et cognitifs de ces phénomènes avec les aspects plus profonds, chimiques et biologiques, du fonctionnement du cerveau.
Les progrès récents ont été réalisés grâce à des études très interdisciplinaires dans lesquelles n’interviennent pas encore assez de chimistes et de pharmacologues. Les champs d’application de ces recherches sont nombreux et concernent le sport comme la compréhension des grandes maladies neurologiques, l’agoraphobie, les troubles du schéma corporel, les patients schizophrènes, l’autisme…
Source : La chimie et le sport, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0596-9, p. 17
Niveau de lecture : pour tous
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